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"Je n'ai pas le choix": Eddy, frituriste à Jambes, a dû augmenter ses prix à cause de la crise énergétique

 
 

Les frituristes souffrent aussi l'augmentation du coût de l'énergie. Certains revoient leur façon de travailler, d'autres investissent dans des solutions pour faire des économies.

À Namur, Thibault, de la friterie "Chez Thib", a également dû mettre la main au portefeuille. Une régularisation de 4.000 euros pour 10 mois de consommation. Sa mensualité en électricité est passée de 335 à 835 euros par mois. Pour le gaz, il est livré toutes les 5 semaines, et cela, lui coûte environ 600 euros à chaque passage. 

Dans ce contexte, il a décidé d'investir dans des panneaux photovoltaïques. "Ce n'est pas vraiment le moment vu les charges que j'ai, mais il faut bien se décider un jour ou l'autre", dit-il. Les panneaux photovoltaïques devraient être installés avant l'arrivée du froid. Thibault pense aussi à fermer un jour de plus sur la semaine.

Pour Eddy de la "Friterie du pont" à Jambes, il n'y aura pas de mauvaise surprise, car il a un contrat fixe jusqu'à la fin de l'année. Mais, depuis un mois, de manière préventive, il coupe une des 2 friteuses à cuves durant les heures creuses et pense même à fermer entre les rushs du midi et du soir. "C'est déjà une économie", lance-t-il.

L'objectif est de ne pas faire subir aux clients une deuxième augmentation. Le prix du petit paquet de frites est passé à 3 euros dernièrement suite à l'inflation. Une hausse de 50 centimes. "Je n'ai pas le choix. Les prix du papier, des sauces et des graisses ont doublé."

À Courcelles, la friterie "Le goût y est" a reçu sa facture de régularisation d'énergie. Elle doit payer 17.000 euros. 


 

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