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Marché passé avec un cabinet d'avocats: "Si Jacqueline Galant a menti, la sanction ne peut être que sa démission"

Marché passé avec un cabinet d'avocats: "Si Jacqueline Galant a menti, la sanction ne peut être que sa démission"
 
galant
 

Olivier Maingain, président des FDF, était l’invité de Bel RTL ce jeudi matin. Il s’est notamment exprimé sur le contrat accordé Jacqueline Galant, ministre de la Mobilité (MR) à un bureau d'avocats, sans avoir respecté les règles strictes d'attribution des marchés publics.

Une partie de l'opposition francophone pousse la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, vers la sortie du gouvernement après les révélations sur la façon dont un marché de consultation d'un avocat a été attribué.

"Je trouverais normal que Mme Galant fasse un pas de côté", a expliqué la co-présidente d'Ecolo Zakia Khattabi au micro de La Première. "Si elle a menti, la sanction ne peut être que sa démission.Mais je constate que le gouvernement De Wever-Michel est en perdition sur beaucoup de dossiers, le budget, la politique d’accueil des réfugiés. C’est un gouvernement qui est en train d’atteindre le triangle des Bermudes. Il sort des radars traditionnels. Il y a un vrai problème politique de fond qui est en train d’émerger. Peut-être que les jours de ce gouvernement commencent à être comptés", a lancé le président des FDF, Olivier Maingain, sur les ondes de Bel-RTL.

Interrogée mercredi en Commission de la Chambre, la ministre a justifié le choix d'une procédure négociée sans publicité pour désigner un cabinet d'avocats dans le dossier de l'aéroport national.

Elle a dit avoir suivi l'approche conseillée par son administration. Il ressort néanmoins d'un échange de courriels que le SPF Mobilité avait finalement conseillé le choix d'une procédure négociée avec publicité après avoir estimé qu'une dérogation à la procédure négociée avec trois offres était possible. Ce jeudi, la Chambre se réunit en séance plénière et ouvrira ses travaux par la traditionnelle séance de questions d'actualité. Plusieurs partis ont déjà fait savoir qu'ils interrogeraient le premier ministre, Charles Michel, sur le sujet.


 

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