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Difficile de débuter en politique en cette période de scandales: "J’en ai marre de devoir dire que je ne suis pas un pourri"

Difficile de débuter en politique en cette période de scandales: "J’en ai marre de devoir dire que je ne suis pas un pourri"
 
 

La défiance du citoyen face au politique et à l'Etat en général se retrouve dans le dernier baromètre Solidaris sur le bien-être des Belges. 73% des sondés estiment que l'Etat et la sécurité sociale nous protégerons de moins en moins à l'avenir. Face à ce constat, comment les jeunes qui souhaitent se lancer en politique vont-ils convaincre et inverser la tendance ? Un reportage de Justine Sow et Vincent Wilbert dans le RTL INFO 13H.

Il s'est investi chez les jeunes socialistes en plein scandale de la Carolorégienne. Dix ans plus tard, Maxime n'est pas étonné de constater une crise de confiance entre les Belges et l'Etat. "C'est vraiment ce que les jeunes et la population en général pensent. On a un gouvernement de droite pure qui fait toujours du moins. Moins de protections et moins d’accès aux soins de santé", souligne Maxime Felon, président des jeunes socialistes.

Le trentenaire est critique, mais il garde espoir. Selon lui, le changement politique viendra des jeunes. "On n’a pas peur, on frappe des portes et on va rencontrer des jeunes sur le terrain. On les rencontre sur les bancs de l'école ou les transports en commun", explique Maxime Felon. La force de la jeunesse est également un atout cité chez les jeunes libéraux. "Restons confiants et positifs et continuons surtout à travailler. Il n’y a qu’avec le travail que cela ira", assure Cédric Gillis, secrétaire politique des jeunes MR.

Un travail rendu parfois difficile par les scandales financiers à répétition qui entachent la réputation des partis. Cédric a commencé la politique à seulement 16 ans. Et cette année a parfois été éprouvante. "Je fais c'est vrai de la politique, mais j’en ai marre de devoir me justifier, de devoir dire ‘non je ne suis pas un pourri’, de devoir répéter que si je fais ça, ce n’est pas pour l’argent, mais c’est parce que j’ai des idées pour la société et parce que je veux m'impliquer vraiment", soutient le jeune homme.

La bonne gouvernance se retrouve dès lors en tête des préoccupations chez les jeunes socialistes et libéraux. Au moins un sujet sur lequel ils semblent d'accord.


 

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