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Déferlante de haine raciste après le sauvetage de migrants à La Panne: Ecolo veut sanctionner Facebook

 
 

Margaux De Ré (Ecolo) est la présidente de la commission de l'Égalité des chances et des droits des Femmes au Parlement bruxellois. Cette jeune députée est aussi spécialiste en communication sur le web. Elle réagit à la déferlante raciste sur les réseaux sociaux du côté flamand après le naufrage d'un bateau de migrants à La Panne. 

Comment lutter contre cette 'haine en ligne' ? Margaux De Ré voudrait suivre l’exemple de la France qui va imposer des sanctions financières à Facebook si le réseau social ne force pas ses utilisateurs à retirer les commentaires haineux dans les 24h. "On a laissé ces entreprises devenir tellement puissantes qu'elles sont les seules capables de dire quels contenus peuvent se trouver sur quelles plateformes", déplore la présidente. Cette dernière espère que la Belgique sanctionne les entreprises qui ne contrôlent pas la haine en ligne.

Retirer les contenus "manifestement" illicites

En France, l'Assemblée nationale a voté un meilleur ciblage des contenus haineux en ligne. Controversé, ce texte prévoit que plateformes et moteurs de recherche auront l'obligation de retirer les contenus "manifestement" illicites sous 24 heures, sous peine d'être condamnés à des amendes jusqu'à 1,25 million d'euros. Sont visées les incitations à la haine, la violence, les injures à caractère raciste ou encore religieuses. Pour Margaux De Ré, une pareille initiative devrait être prise en Belgique.

Le parquet d'Ypres a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur un déferlement de commentaires racistes sur la page Facebook d'un média, à la suite d'une opération de recherches de migrants qui tentaient de rejoindre les côtes anglaises. 
"Laissez-les nager, ce n'est pas très loin et on en sera débarrassé", "le plus important est de trouver le bateau": voilà quelques-uns des commentaires apparus sur la page du média local Focus &WTV après l'opération de police menée mardi matin sur la plage de La Panne (nord).

Selon le parquet d'Ypres, il y aurait eu au total "quelques dizaines" de messages susceptibles de tomber sous le coup de la législation antiraciste du pays.


 

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