Lorsque le prédisent du Parti socialiste, Elio Di Rupo, est monté à la tribune du congrès organisé ce dimanche, un militant s'est manifesté en sa défaveur. "Elio, démissionne! Démission!", a-t-il crié. Mais le socialiste ne s'est pas laissé atteindre et a entamé sereinement son discours rassembleur sous les applaudissements.
"Nous vivons une crise, c'est certain"
A leur arrivée ce matin, les militants socialiste s’affichaient divisés. En cause: le décumul des mandats. "Ah oui, nous sommes en crise", estime un militant. "Mais vous pensez que le décumul est la seule raison qui fait la division du parti? C'est un peu court…", dit une autre militante, vêtue de rouge. "Je suis pour le décumul intégral car je pense qu'ils n'ont qu'à faire leur boulot correctement", a encore estimé une militante.
Les mesures phares prises ce dimanche
Le Parti socialiste a voté ce dimanche en faveur du décumul des rémunérations. Un socialiste pourra donc rester député et bourgmestre à la fois, mais en ne gardant qu’un seul salaire. Sauf dans les villes de plus 50.000 habitants (il y a en 18 en Wallonie et à Bruxelles, ndlr).
Dernière mesure forte: le plafond de rémunérations maximum fixé à 183.000 euros brut par an, et ce, tous mandats confondus. Ce montant correspond à l’indemnité parlementaire.
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