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Charles Michel caresse-t-il l’ambition d’une carrière européenne ? (vidéo)

 
 

Ce jeudi à 7h50 sur BEL RTL, notre journaliste politique Fabrice Grosfilley recevait le Premier Ministre et Président du MR, Charles Michel, pour évoquer notamment la présence éventuelle de la N-VA dans le prochain gouvernement ainsi que les ambitions du MR en termes de climat, d’économie et de relations sociales. Mais quid de ses ambitions personnelles ?

Fabrice Grosfilley : Hier, Emmanuel Macron vous a apporté un soutien appuyé dans le journal « Le Soir », il a dit que vous meniez une politique courageuse et efficace et il a ajouté que vous pourriez avoir de légitimes ambitions européennes. Vous y pensez ?

 

Charles Michel : Ce que je souhaite en tous les cas, c’est d’être actif sur le plan européen et je peux l’être au départ du gouvernement belge comme je l’ai été pendant 5 ans. Je crois effectivement que l’avenir de l’Europe est important pour la Belgique : plus de prospérité, en matière climatique, il faut mettre en place un « green deal ».

 

Fabrice Grosfilley : Mais vous êtes Premier Ministre et si demain, vous ne pouviez plus l’être parce que, par exemple, les partis flamands estiment que c’est un flamand qui doit occuper le 16 rue de la Loi. Est-ce que vous auriez envie d’une carrière européenne ?

 

Charles Michel : Je ne suis pas dans une position de type ambition de carrière.  Je veux défendre un projet pour l’avenir du pays et l’avenir de l’Europe. C’est ça qui est important pour moi.

 

Fabrice Grosfilley : Alors je vais reposer ma question autrement. Si vous n’êtes plus Premier Ministre, pourriez-vous être simplement ministre dans le prochain gouvernement fédéral ?

 

Charles Michel : Je vous réponds de la même manière, mais pas en termes de fonction pour moi ou pour d’autres mais bien en termes de projets. Pendant 5 ans, je me suis investi corps et âme pour mettre de côté les disputes communautaires, pour créer 250.000 emplois, pour plus de protection sociale et ce sont dimanche les électeurs qui enverront les signaux qu ‘ils veulent.

 

Fabrice Grosfilley : Et donc, vous ne répondrez pas à la question…


 

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