Le seul survivant du commando terroriste qui a plongé Paris dans l'effroi au mois de novembre dernier va bientôt quitter la prison de Bruges pour une prison française après qu'il a déclaré, la semaine dernière, ne plus s'opposer à son transfèrement. Pour rappel, après plusieurs mois de recherches, Salah Abdeslam a été arrêté le 18 mars dernier à Molenbeek à quelques centaines de mètres du domicile de ses parents.
La chaîne d'informations BFMTV s'est intéressée aux modalités de ce déplacement qui sera, évidemment, sous haute surveillance. Celles-ci restent extrêmement secrètes, pour des raisons de sécurité. Des unités spéciales du Raid (unité spéciale de la police) ou du GIGN (unité spéciale de la gendarmerie) interviendront. On ne sait pas encore si Salah Abdeslam quittera son pays natal (il est français mais est né et a toujours vécu en Belgique) par la route ou les airs. "Le service qui va être en charge de ce transfèrement va probablement jouer les deux options. C’est-à-dire être capable de jouer les deux hypothèses de manière à laisser planer un flou et ne pas annoncer au départ quelle va être la configuration qui va être choisie", estime l’ancien patron du GIGN Frédéric Gallois auprès de BFMTV.
Dans quel centre de détention, le frère de Brahim sera-t-il incarcéré? La chaîne de télévision en entrevoit deux possibles: Fleury-Mérogis ou Fresnes, deux prisons qui offrent des structures adaptées pour ce type de détenu. Par ailleurs, elles sont localisées à proximité des bâtiments de la section anti-terroriste où les juges auditionneront le Molenbeekois.
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