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On en sait plus sur le terroriste présumé arrêté au centre Fedasil de Jumet: il a été dénoncé suite à une vidéo

 
 

On sait maintenant ce qui a conduit à l'arrestation d'un terroriste présumé au centre pour demandeurs d'asile de Jumet. C'est le témoignage de son beau-frère qui a fait démarrer l'enquête. Ludovic Delory et Emmanuel Tallarico ont rencontré l'avocat du terroriste présumé pour le RTLINFO 13H.

Un Irakien soupçonné d'être lié à l'Etat islamique a été interpellé vendredi dernier au centre Fedasil de Jumet (Charleroi). Venu seul, Bassman Assanad a été dénoncé par son beau-frère qui l’a hebergé pendant quelques mois. Son erreur: avoir abandonné sa caméra sur place. Les images qui y figuraient ont incité le beau-frère à donner l’alerte. "On le verrait en train de vénérer le drapeau de l’Etat islamique, avec des kalachnikovs, en habit traditionnel, raison pour laquelle il a donné l’alerte, on a placé le GSM de mon client sous écoute, et on a vu qu’il y avait des rattachements avec certaines personnes connues de la Sûreté de l’Etat", explique Thomas Puccini, avocat du terroriste présumé.


"Il n’y pas vraiment le choix, soit il se conforme, soit il a des sanctions"

Il s’agirait de personnes radicalisées, vivant en Flandre, mais sans lien avec les attentats de Paris. Lorsqu’on lui demande pourquoi il pose avec une kalachnikov, habillé en djihadiste, l’inculpé répond qu’à Mossoul, en Irak, il vaut mieux se conformer aux exigences de l’organisation Etat islamique. "Par rapport aux habits traditionnels de l’Etat islamique, comme c’est dirigé par l’Etat islamique, il n’y pas vraiment le choix, soit il se conforme, soit il a des sanctions, et quand on parle de sanctions, on sait qu’elles peuvent être graves dans ce genre de milieux".


Son maintien en détention prolongé d'un mois

Un drapeau du groupe terroriste Etat islamique a bien été retrouvé dans une chambre du centre Fedasil, mais rien ne prouve qu’il appartienne au suspect. Rien ne prouve non plus que cet homme planifiait des attentats sur le sol européen. Hier, la Chambre du conseil a confirmé son maintien en détention pour un mois. Chef d’inculpation: appartenance à une organisation terroriste.


 

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