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Octroyer des dommages aux victimes, c'est reconnaitre leur souffrance, assure Me Venet

Octroyer des dommages aux victimes, c'est reconnaitre leur souffrance, assure Me Venet
 
 

Me Olivia Venet a été la première à plaider mardi, à l'ouverture des débats sur les intérêts civils du procès des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles. Celle qui est l'une des représentantes de l'association de victimes Life4Brussels a souligné qu'"octroyer des dommages et intérêts aux victimes c'est reconnaitre leurs souffrances". Aucun des huit condamnés n'était présent à l'audience.

Me Venet a débuté sa plaidoirie en saluant la force et la résilience de toutes les victimes et souhaité que celles qui n'avaient pas encore réussi à surmonter cette épreuve, de trouver l'apaisement.

"Chaque cas est unique, mais je tiens à souligner que pour certaines victimes, obtenir des compensations a été un véritable parcours du combattant", a ajouté Me Venet.

Sans détailler les montants réclamés pour chacune des plusieurs dizaines de victimes représentées par Life4Brussels, l'avocate a néanmoins spécifié comment ils avaient été calculés.

Des montants provisionnels (donc pas encore définitifs) de base allant de 10.000 à 40.000 euros ont été demandés. À ceux-ci s'ajoutent des majorations de 5.000 euros pour toute une série de dommages. L'angoisse d'une mort imminente pour les victimes directes, l'angoisse de la mort d'un proche pour les familles ou encore l'attente et l'inquiétude pour les proches des victimes dans les jours qui ont suivi les explosions, font notamment partie des motifs entrainant une majoration, parmi de nombreux autres.

"L'argent ce n'est pas demain qu'ils l'auront, mais ce n'est pas important", a précisé Me Venet. "En leur octroyant ce sera une reconnaissance de leurs souffrances."

La femme de loi a terminé en réclamant un euro symbolique au nom de l'AISBL Life4Brussels.


 

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