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Le propriétaire de Camping 58 se distancie de la vente de drogue du week-end dernier

 
 

Le propriétaire du Camping 58 prend ses distances par rapport à la vente de drogue qui, selon la police, a eu lieu lors d'une fête samedi soir sur le site situé près de l'Atomium à Bruxelles. "En tant que lieu de divertissement ouvert et alternatif, nous ne pouvons pas accepter la vente de drogues", a-t-il déclaré.

La police bruxelloise a mis fin à une fête dans le domaine du Camping 58 à Laeken, dans la nuit de samedi à dimanche. Cinq policiers et quelques fêtards ont été blessés. Selon la police, de la drogue y a été vendue. La soirée "Goulash disco" était organisée par le collectif Morphée, dont l'un des employés aurait vendu de la drogue sous le comptoir.

Le Camping 58 peut occasionnellement être loué par des collectifs pour y organiser des fêtes de manière peu contraignante et accessible. Selon le propriétaire, ces associations sont contractuellement responsables du bon déroulement et de la sécurité des fêtes.

Le propriétaire, Bram De Ridder, a déclaré mercredi qu'il "regrettait profondément" que de la drogue ait été vendue lors de la soirée de samedi. "Le Camping 58 se veut être un endroit qui offre un espace pour une vie nocturne accessible et alternative. Le respect en est une valeur centrale", expose-t-il. "Des faits tels que la vente de stupéfiants, nous ne pouvons que nous en distancier. Cela n'est pas compatible avec le lieu de vie nocturne sécurisé que le Camping 58 veut être", conclut le propriétaire.

Ce dernier maintient néanmoins que l'intervention de la police samedi était "irresponsable". "Ce qui s'est passé doit faire l'objet d'une enquête et n'était pas en proportion avec l'erreur commise par l'organisateur de la fête". M. De Ridder souligne encore qu'il est également "incompréhensible" que l'organisateur ait appelé à résister à la police.


 

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