En ce moment
 
 

La police arrête un notaire bruxellois suite à l'opération contre l'organisation criminelle de gens du voyage

La police arrête un notaire bruxellois suite à l'opération contre l'organisation criminelle de gens du voyage
© RTL INFO
 
 

C'est un nouveau rebondissement dans l'enquête sur la vaste escroquerie organisée par plusieurs familles de gens du voyage en Belgique. Un notaire bruxellois ayant pignon sur rue a été arrêté vendredi par la police. Nos confrères de La Capitale indiquent que le parquet fédéral leur a confirmé l'information.

Le notaire est soupçonné d'avoir blanchi de l'argent sale que les présumés voleurs ont obtenus grâce à leurs escroqueries.

L'opération menée par la police a été baptisée "Strike". Elle a permis un énorme coup de filet contre l'organisation criminelle de gens du voyage.

Des saisies impressionnantes

Pour rappel, quelque 1.200 policiers ont pris part mardi à plus de 200 perquisitions. Elles sont principalement issues de cinq ou six familles gitanes.

Le préjudice s'élève à plus de 6,5 millions d'euros. L'instruction judiciaire a été ouverte le 2 octobre 2018. Plus de 620 faits ont été référencés. 

La plupart des suspects sont des Roms, des familles installées en Belgique depuis plusieurs générations.

Aujourd'hui, on dénombre au moins trente personnes faisant l'objet d'un mandat d'arrêt. Plusieurs policiers figurent parmi les suspects. Ils sont accusés d'avoir fourni des documents officiels aux malfrats pour les aider à revendre les véhicules volés. Des agents sont également soupçonnés d'avoir vendu la mèche et informé les suspects que des perquisitions allaient être menées. Cette trahison présumée envers la justice aurait permis à certains gangsters de prendre la fuite.

Le procédé d'escroquerie était toujours le même

Le mode opératoire employé visait à contacter des personnes vendant leurs voitures. Les prétendus acheteurs payaient via une application smartphone et montraient un reçu falsifié.

Les victimes découvraient la supercherie quelques jours après la vente, leurs comptes n'ayant pas été crédités des sommes convenues. Ce laps de temps permettait aux escrocs de prendre la fuite et d'envoyer les véhicules l'étranger.


 

Vos commentaires