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La partie civile veut comprendre "comment on en est arrivé à une telle boucherie"

 
 

Les avocats de la partie civile ont pris la parole, jeudi matin, devant la cour d'assises de Namur chargée de juger Sébastien de Monte. Ce dernier doit répondre du meurtre de Muriel Robert. Ils ont déploré que l'accusé de 41 ans n'ait pas aidé à comprendre ce qu'il s'était passé le 16 avril 2021.

La victime, âgée de 55 ans, a été retrouvée morte dans un appartement de la rue de la Ville, à Couvin. Son corps gisait dans une mare de sang. Les soupçons se sont très vite tournés vers Sébastien de Monte.

Les conseils du frère de l'accusé - qui s'est constitué partie civile - ont déploré l'attitude de Sébastien de Monte à son procès. "Je ne me souviens pas", "Je ne sais plus", "J'ai un black-out", "Je ne veux pas en parler", a énuméré Me Henin, rappelant les propos de l'accusé depuis le début du procès.

"Vous l'entendez avouer ?", a poursuivi Me Gras. "Ses avocats avouent pour lui. Lui dit juste ne pas se souvenir. Ce ne sont pas des aveux. Nous attendons plus. Il ne nous dit pas ce qu'il a fait."

Me Henin a demandé aux jurés de prononcer une peine proportionnelle à la violence dont a fait preuve Sébastien de Monte.

Me Gras a ensuite donné sa version de ce qui s'est passé ce soir-là. "L'accusé a amené la victime chez lui. Il a voulu avoir une relation sexuelle avec elle, il lui a arraché son pantalon puis l'a massacrée avec un hachoir de boucher. Mais qu'a-t-il fait des 200 grammes de chair qui manquaient sur le visage de la victime, qui portait des traces d'arrachement ? Vous vous ferez votre propre idée."


 

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