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Vous cherchez un job? 400 emplois sont à pourvoir dans ce secteur méconnu mais en plein essor

 
 

Le secteur du recyclage et des déchets manque de bras. Les entreprises veulent engager 400 travailleurs. Quels sont les profils? Ils sont extrêmement variés. Nous nous sommes rendus dans une usine d'Engis, en province de Liège, pour découvrir ce secteur.

Ingénieur dans la métallurgie durant 14 ans, Julien a réorienté sa carrière. Nous l'avons rencontré à Engis. Depuis 18 mois, il supervise une usine où sont recyclés 1.500 types de déchets différents, dont le zinc.

Un changement de cap qu’il ne regrette pas. "L'attrait du secteur c'est le fait que c'est un secteur porteur et un secteur d'avenir. On en parle de plus en plus. J'aime bien aussi ce secteur parce qu'on traite tout type de matière. Chaque matière demande des traitements différents, donc ça élargit les possibilités et ça élargit même mes connaissances personnelles. Il n'y a pas deux journées les mêmes", explique Julien Neuray, responsable d’exploitation chez Revatech.

 
En 2014, l’entreprise valorisait 145.000 tonnes de déchets par an. Cette année, elle pourrait dépasser les 190.000 tonnes.

On est en plein essor, en plein développement

Du cariste à l’ingénieur, sans oublier le commercial, il a fallu recruter pour répondre à la croissance. "On a engagé 9 personnes l'année dernière. On en engagera sans doute 4 ou 5 cette année. Ça fait donc 14 alors qu'on n'était jamais que environ 75 ou 76 il y a deux ans et demi. On est en plein essor, en plein développement", confie Michel Bauduin, directeur général de Revatech.

On s'arrête souvent au constat que les déchets c'est sale et ça pue

En Wallonie, 400 postes sont actuellement à pourvoir dans le recyclage. Le secteur lance une campagne de séduction afin de combler cette pénurie. "On s'arrête souvent au constat que les déchets c'est sale et ça pue, et donc il y a une méconnaissance de notre secteur", indique Raphaëlle Pollet, responsable Emploi à la Fédération des entreprises de l’économie circulaire Go4Circle. "D'abord il y a une sécurité de l'emploi. On va engager de plus en plus, il y aura de plus en plus d'emplois, donc il y a une réelle sécurité. Ce sont des emplois qui sont non délocalisables", ajoute-t-elle.

En Belgique, selon les estimations, le recyclage et l’économie circulaire pourraient générer 36.000 emplois d’ici 2020.


 

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