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La croissance annuelle de l'économie belge va faiblement ralentir en 2024, selon l'IRES

 
 

L'économie belge va enregistrer une croissance annuelle moyenne de 1,3% en 2024, selon les prévisions de l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) de l'UCLouvain publiées jeudi. En 2023, le PIB belge avait grimpé de 1,5%. La croissance économique belge va donc connaitre un certain ralentissement au cours de l'année 2024.

La consommation des ménages devrait rester le principal support du PIB en 2024, avec une progression prévue de 1,4%. Cette croissance sera toutefois freinée par l'investissement des entreprises (-2,7%), ainsi que celui des ménages (-5,7%). La croissance des échanges extérieurs devrait également rester négative, autant au niveau des exportations (-2,1%) que des importations de biens et services (-1,8%).

Près de 37.000 personnes devraient par ailleurs être embauchées en 2024, contre 29.200 en 2023. Le taux de chômage devrait également grimper, passant de 5,5% en 2023 à 5,7% en 2024, en raison de la croissance de la population active.

Enfin, l'IRES prévoit deux nouveaux dépassements de l'indice pivot, en avril et en septembre 2024.

Face au contexte géopolitique et financier actuel, l'institut nuance toutefois ses prévisions. Les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient pourraient notamment entrainer des "conséquences défavorables inattendues" sur le prix des denrées alimentaires et des matières premières, ainsi que sur les échanges commerciaux internationaux.

Les tensions sur le marché du travail dans certains secteurs de l'activité économique pourraient également freiner le ralentissement de l'inflation, et ainsi ralentir la croissance du pouvoir d'achat.

Enfin, la situation financière de certaines institutions bancaires et financières pourrait être fragilisée dans le cas d'un maintien plus long que prévu des conditions monétaires restrictives.

Sur un plan plus positif, au vu du redressement récent de certains indicateurs internationaux, la reprise du commerce international attendue en seconde partie d'année pourrait être plus vigoureuse que prévu.


 

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