En ce moment
 
 

Edito: les entreprises se soucient-elles de servir une nourriture de qualité à leurs travailleurs ?

Edito: les entreprises se soucient-elles de servir une nourriture de qualité à leurs travailleurs ?
 
 

Dans sa séquence économique ce matin sur Bel RTL, Bruno Wattenbergh affirme que les entreprises se soucient de la nourriture qu’elles mettent à disposition de leurs travailleurs.

Vous avez par exemple certainement entendu parler de cette startup américaine, Nootrobox ? Collectivement, ses employés ont décidé de ne pas manger du lundi soir au mercredi matin. Ce qui fait quand même 36 heures sans nourriture à la suite desquelles l’équipe prend le petit-déjeuner ensemble.

Mais c’est exceptionnel ?

Oui, extrême même. Par contre ce que l’on constate, c’est que, comme dans mon équipe, cela fait quelques années que l’on a remplacé les soupes en sachet, les sodas, les biscuits, le chocolat, par des fruits bios et du potage frais livré quotidiennement. On remarque de plus en plus dans les grandes villes ces livraisons de paniers de fruits frais. On constate également qu’un nombre croissant d’entreprises propose d’y faire livrer des paniers bios. Les travailleurs paient bien sûr, mais il ne doivent plus se soucier d’aller les chercher ou d’être présents à la maison pour la réception. Dernière constatation, souvent, cette politique est couplée à la politique environnementale de l’entreprise, ou de sa politique en matière de responsabilité sociale.

Et puis, il y a à présent un label appelé "Good Food" à Bruxelles ?

Exactement, ce label récompense les cantines d’entreprises et d’institutions qui s’inscrivent dans une logique d’alimentation durable. Ce qui veut dire manger plus sain, plus respectueux de la planète et des producteurs et diminuer l’empreinte carbone. L’organisme peut même obtenir une, deux ou trois fourchettes symboliques en fonction de son score.

Que représente la restauration collective à Bruxelles ?

A peu près 75 millions de repas servis quotidiennement par les employeurs. Un enjeu économique, bien sûr, mais aussi un enjeu de santé publique si ces employeurs sont convaincus de proposer une nourriture plus saine.

Et quelles sont les habitudes alimentaires les plus difficiles à abandonner en entreprise ?

Le bon café … et les frites de la cantine ! Et si ce label vous intéresse, les inscriptions se clôturent la semaine prochaine.

Bruno Wattenbergh


 

Vos commentaires