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Fermeture d'agences ING: "On est en train de préparer des plans d'actions"

 
 

Suite du nouveau drame social, annoncé hier chez ING, avec la perte de plus de 3150 emplois et la fermeture de 600 agences bancaires. 24 heures après le choc, les employés accusent toujours le coup. Des délégués syndicaux se sont d’ailleurs retrouvés ce matin, à Gosselies, pour en parler.

Accuser le coup, parler, se remonter le moral, c’est la première occupation des représentants CNE (syndicat des employés affiliés à la CSC) du personnel qui se réunissaient ce matin à Gosselies, dans le Hainaut. La plupart de ces hommes et de ces femmes ont vécu l’annonce d’hier comme si le ciel leur était tombé sur la tête. "Même si l’annonce avait été un peu éventée par les rumeurs, elle a quand même été officialisée de façon dure et lourde. Et puis, il a fallu faire tout le travail d’information auprès des affiliés, des employés, dans le siège et dans les agences", explique Philippe Samek, permanent national de l'aile "Finances" de la CNE. 

"C’est du jamais vu dans le monde bancaire, l’application de la loi Renault. Nous-même nous devons nous informer, nous devons nous consulter, consulter le personnel, se préparer à écouter ce que la direction va dire", poursuit une déléguée CNE.

L'objectif actuel des représentants CNE du personnel: apaiser les travailleurs en attendant la mise en place d'un plan d'actions. C'est que les téléphones ont chauffé depuis hier. En effet, le personnel de nombreuses agences s’interroge. Ce matin, certains voulaient garder les portes closes, en signe de protestation. Les délégués, comme Sonia Di Matteo, lancent donc des appels au calme: "J’ai répondu que l’on était en train de préparer les plans d’action, que ce n’était pas une bonne idée d’aller dans tous les sens, mais qu’il fallait plutôt rester solidaire. Sans prendre nos clients en otage."


 

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