La "BTS Army", comme on appelle la communauté de fans du groupe coréen, va devoir attendre 2025 pour profiter de son septuor préféré. La raison? Le service militaire obligatoire en Corée du Sud. Tous les hommes valides doivent s'engager pour une durée minimale de 18 mois. Il faudra attendre 3 ans pour que tous les artistes aient servi dans l'armée le temps requis. Ce mardi, Jin, l'aîné du groupe a ouvert la marche en rejoignant le camp d'entraînement de Yeoncheon.
C'est la fin d'une ère pour le groupe qui domine les charts mondiaux et qui a généré plusieurs millions de dollars de revenus depuis ses débuts en 2013. L'annonce en octobre du départ sous les drapeaux de Jin avait acté la séparation, du moins temporaire, du septuor.
Une séparation definitive?
"Pendant leur absence, ils pourraient perdre l'intérêt du public et la baisse de leur popularité nuira à leurs affaires. Ce ne sera pas facile pour le boys band de se réunir après leur enrôlement", affirme Lee Taek-gwang, professeur en communication. Un avis qui n'est pas partagé par Lee Ji-young, experte en BTS et professeure à l'Université des études étrangères de Hankuk. Pour elle, le groupe a atteint un tel niveau de popularité qu'il "ne sera pas oublié". Beaucoup considèrent que le groupe et la K-pop en général ont fait davantage pour le rayonnement culturel mondial de la Corée que n'importe qui.
En première ligne
Si tout le monde est d'accord pour dire que BTS a atteint les sommets et représente la Corée dans le monde, il n'est pas question de passe-droit pour les chanteurs. Seuls quelques athlètes d'élites comme les médaillés olympiques ou des musiciens classiques ont eu droit à des exemptions de service. Les idoles avaient quand même bénéficié d'une révision de la loi qui repoussait l'âge limite d'enrôlement de 28 à 30 ans.
Pour le reste, ils sont traités comme tout le monde. À tel point que Jin va rejoindre la frontière avec la Corée du Nord après ses cinq semaines d'entraînement.
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