Depuis le début de sa carrière, la chanteuse doit faire face au racisme et au sexisme.
Dans le magazine T du New York Times dont elle fait la couverture, Rihanna s'est confiée à la romancière Miranda July. Elle lui explique combien le racisme a été présent dans sa vie depuis le début de sa carrière, à seulement 15 ans.
"Vous savez, j'ai commencé à faire l'expérience de la différence - on a même évoqué ma 'race' - quand j'ai commencé à faire du business, a expliqué la Barbadienne. Ce que je veux dire, c'est que tout le monde est cool lorsqu'une jeune femme black chante, danse, fait la fête et se donne l'air hot. Mais lorsqu'il s'agit de négocier, de faire un deal, on lui rappelle soudain qu'elle est noire."
Mais si elle doit faire face au racisme régulièrement, elle se sent armée pour y répondre : "C'est toujours un sujet. Et c'est ce qui me donne envie de donner tort à ces gens. Ça m'excite presque. Je sais ce qu'ils attendent, et je suis là pour leur prouver que je peux aller au-delà de ces attentes", dit-elle encore.
Il n'y a pas que le racisme qui lui pose problème : son attitude sexy lui donne parfois aussi du fil à retordre. "Il n'existe pas de règle selon laquelle vous devez être habillé ou pas. Je veux voir une femme qui ne se rend même pas compte de sa nudité. Les hommes font bien ce qu'ils veulent, alors moi aussi je fais ce que je veux", lance Rihanna.
Pour l'instant, la chanteuse se consacre à sa carrière et fait passer ses proches avant l'homme de sa vie : "Les garçons ont besoin d'attention. Ils ont besoin qu'on s'occupe d'eux, ils aiment cette petite caresse de l'ego. Je donne ça à ma famille. Je le donne à mon travail. Mais je ne le donnerai pas à un homme maintenant", dit-elle enfin.
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