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Renaud bouleversé par les attentats de Bruxelles: "Je me suis rendu à l’hôpital pour rencontrer les victimes mais l’accès m’a été refusé, je suis parti en pleurs"

Renaud bouleversé par les attentats de Bruxelles: "Je me suis rendu à l’hôpital pour rencontrer les victimes mais l’accès m’a été refusé, je suis parti en pleurs"
 
 

Renaud était à Bruxelles samedi afin de participer au concert d' I Muvrini au Cirque royal. Le chanteur, qui a tenté de rendre visite aux victimes des attentats, a accordé une interview aux journaux du groupe Sudpresse.

Le chanteur Renaud était de passage à Bruxelles samedi. Il était l'invité d’honneur lors du concert de ses amis du groupe I Muvrini au Cirque royal. Le chanteur de 63 ans, très touché par les attentats perpétrés dans la capitale belge, s'est confié aux journaux du groupe Sudpresse. "On vit dans une époque de fous, de barbares, de gens qui n’ont pas de culture, pas d’amour, pas de fraternité entre eux, qui n’aiment pas les femmes, pas la musique, pas la danse. Ils n’aiment rien, rien d’autre que la mort. Je suis venu à Bruxelles pour témoigner ma solidarité", a expliqué l'artiste.

Durant la journée de samedi, Renaud a voulu rencontrer les blessés à l'hôpital, mais il n'a pas pu entrer. "Cet après-midi, je me suis rendu à l’Hôpital militaire de Neder-over-Hembeek. Je voulais rencontrer des rescapés des attentats, des blessés, des adolescents, des enfants. Malheureusement, l’accès m’a été refusé par des militaires. "Vous n’êtes pas de la famille!" J’ai répondu: "Mais je suis de la famille! Les p’tits Belges, c’est ma famille, c’est mes frères! "Vous n’êtes pas de la famille, vous ne pouvez pas rentrer", m’a dit le militaire. J’aurais aimé rencontrer ces gamins, les réconforter, les consoler, les rassurer, leur apporter toute ma fraternité, ma tendresse, mon empathie, ma compassion, pour eux et leur famille. Donc, je suis parti de l’hôpital en pleurs", a confié l'interprète de Mistral gagnant lors d'une interview accordée à Nicolas Dewaelheyns pour les journaux du groupe Sudpresse.


 

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