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Paul (Les 12 Coups de Midi) confie avoir eu "des périodes suicidaires": "Je n'en pouvais plus de la vie"

Paul (Les 12 Coups de Midi) confie avoir eu "des périodes suicidaires": "Je n'en pouvais plus de la vie"
© L'Instant de Luxe - Non-Stop People
 
 

En 2019, le public le découvrait dans Les 12 Coups de Midi. Paul El Kharrat avait marqué l'émission. Aujourd'hui, l'homme se confie sur certaines périodes difficiles de sa vie.

Paul El Kharrat a eu 152 victoires et 691.522 € de gains dans Les 12 Coups de Midi lors de sa participation en 2019. Un an avant cela, le jeune homme, autiste, était passé par une phase de dépression. Il en a parlé dans l'émission L'Instant de Luxe de Non-Stop People. "J'ai eu des périodes suicidaires où j'avais envie de mettre fin à mes jours, où je n'en pouvais plus de la vie, de l'existence, je n'arrivais plus à exister. Vivre, c'était plutôt survivre. J'essaie tant bien que mal de me plonger dans les lectures, dans la musique. Ça accentue aussi mon mal-être parce que je suis très sensible à ce que je lis."

"Ça me touchait au début"

Mais lorsqu'il est devenu un personnage public avec l'émission, Paul a aussi fait face à quelques insultes. "Il fait chier, encore lui, oh l'autiste" sont des choses qu'il a pu entendre. "Ce sont quelques individus qui disent ça. Ça me touchait au début parce que je ne m'y attendais pas et je n'étais pas habitué. Mais maintenant, ils peuvent m'insulter, je suis content. Ce sont des gens qui ne sont rien. Si des gens se permettent de m'insulter sans me connaître et qu'ils m'invectivent comme si j'avais tué leur mère… voilà." Il explique avoir aussi dû travailler sur lui pour être dans l'émission. "Il y a eu des choses qui n'allaient pas. Il fallait que je travaille sur ma personne, pas uniquement sur mes connaissances. Être assidu, savoir tenir la route, les désagréments sensoriels, les stimuli extérieurs… Fallait que je supporte tout ça."

Je n'ai pas eu forcément beaucoup d'amis

"En tant qu'autiste, je pense, à des degrés divers, on souffre à un moment donné de notre vie et ce avec des récurrences qui sont propres à chacun, explique le jeune homme de 21 ans. Moi, ça a été très difficile, je n'ai pas eu forcément beaucoup d'amis. Je me suis renformé, j'ai beaucoup lu (…) Au final, j'ai bien fait parce que tout ce que j'ai pu engranger au fil du temps, grâce à ma mémoire et avec tous les livres qui m'ont poursuivi jusqu'à présent, l'adoration de la lecture, de la connaissance et du savoir, ont fait que je connais beaucoup de choses."


 

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