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Nicolas Cage: "Certains commentaires blessants peuvent m'atteindre profondément"

Nicolas Cage: "Certains commentaires blessants peuvent m'atteindre profondément"
 
 

Malgré les critiques, Nicolas Cage assume l'entièreté de ses rôles au cinéma. Même si l'acteur reconnait être blessé par certains commentaires.

A 50 ans, Nicolas Cage compte une filmographie pour le moins surprenante. L'acteur a de nombreux films cultes à son palmarès ("Volte-face", "La Cité des Anges" ou "60 Secondes Chrono") mais aussi quelques ratés (notamment "Ghost Rider"). Pourtant, Nicolas Cage assume la totalité de ses rôles au cinéma. Il s'est confié sur ses échecs et les critiques dont il a fait l'objet au Times Magazine.

"Parfois, j'ai l'impression d'être un outsider. Quand tu as une façon de penser originale ou une imagination débordante, tu peux rapidement te retrouver ostracisé. Tu peux te sentir isolé et incompris", commence-t-il.

Fier de ses choix

Nicolas Cage ne regrette rien de son parcours. "Je suis fier des opportunités que j'ai saisies. Elles n'ont pas toutes marché mais j'avais un concept et je m'y suis tenu. Ca a probablement ennuyé de nombreux critiques de cinéma et de nombreuses personnes qui n'ont pas été dans ce sens, mais je suis fier de l'avoir fait. Tolstoï a dit quelque chose à propos des réactions: peu importe si tu reçois de l'amour ou de la haine en réponse, puisque tu as créé des réactions. Ce qui ne vaut pas la peine, c'est lorsqu'un projet se pose là et que les gens l'oublient. Mais que ces personnes aiment ou détestent, tu as le mérite d'avoir fait quelque chose. C'est ce qui me donne du réconfort."

Touché par les critiques

Malgré tout, l'acteur est toujours très atteint par les critiques dont il fait l'objet. "Je me préoccupe de ce que les gens pensent de moi. Certains commentaires blessants peuvent m'atteindre profondément. Je peux devenir un risque rayé à la maison, lorsque je lis ce que les gens disent de moi. Mais je dois cesser de gamberger et laisser couler, plutôt que de me plaindre auprès de ma femme."



 

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