À l'occasion de la sortie de son livre, Ailleurs, Gérard Depardieu était l'invité de Claire Chazal lundi soir dans Passage des arts, sur France 5.
Au fil de leurs discussions, une tension est apparue lorsqu'il a été question des relations entretenues par l'acteur avec le président russe, Vladimir Poutine.
Tout a commencé par l'évocation de ses relations avec un autre homme d'état : Jacques Chirac.
"Chirac était un homme très aimé de tous mes copains les dictateurs, comme disent ces journalistes à la con", a-t-il lâché.
"Il a fait quoi, des holocaustes?"
Il a voulu s'expliquer sur le sujet en lançant : "D’abord, je n’ai pas rencontré de dictateurs, puisque je les fuis, je ne les aime pas non plus. Je n’ai pas rencontré un Hitler, je n’ai pas rencontré de gens aussi stupides."
"Juste le président russe quoi...", a répondu Claire Chazal. Ce que Gérard Depardieu n'a pas vraiment apprécié.
"De quoi ? Parce que vous pensez que Poutine est un Hitler ? Il a fait quoi, des holocaustes?", a-t-il alors demandé en s'énervant.
"Je ne dirai jamais que c’est Hitler, mais on peut s’interroger sur les droits de l’homme en Russie, Gérard Depardieu", a rétorqué la présentatrice en évoquant le sort de l’opposant russe Alexeï Navalny.
"Ce n’est pas une question de droits de l’homme… Moi, je ne me mêle jamais de politique quand je suis dans un pays étranger", a-t-il alors répondu.
L'été dernier, il avait fait quelques confidences sur sa relation avec Vladimir Poutine sur le plateau de TPMP, racontant qu'il "riait beaucoup" avec lui et qu'il n'était pas "un monstre".
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