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"Le parcours, les mains, le sang sur les murs": Jean-Marie Bigard parle de l'assassinat de son père (vidéo)

"Le parcours, les mains, le sang sur les murs": Jean-Marie Bigard parle de l'assassinat de son père (vidéo)
Capture d'écran de France 2
 
 

Jean-Marie Bigard fait souvent beaucoup de blagues lorsqu’il se trouve sur des plateaux télé, mais ce mercredi, de passage dans "Folie Passagère", il s’est montré beaucoup plus sérieux et a évoqué l’assassinat de son père.

Mercredi, l‘humoriste Jean-Marie Bigard était l’un des deux invités de l’émission de Frédéric Lopez "Folie passagère". L’occasion pour lui de se confier sur des moments douloureux de sa vie, comme la mort de sa mère après un long combat contre un cancer du pancréas, mais aussi l’assassinat de son père.

L’humoriste ne parle pas souvent de cet évènement tragique qui s’est produit un an après la mort de sa maman alors qu’il avait à peine 20 ans. Alors que Frédéric Lopez évoquait sa jeunesse, Jean-Marie Bigard a lancé de but en blanc : "Mon père a été assassiné par un mec". Il a ensuite expliqué : "Il avait une femme, il nous avait demandé si ça nous dérangeait qu'il refasse sa vie, on lui a dit 'bien sûr que non'. C'est un fait divers, mais cette femme avait un mec, un jour il est venu, il s'est caché dans la maison et il a tué mon père d'une douzaine de coups de couteau et il l'a fini avec un coup de carabine dans la nuque. C'est assez éprouvant. C'est pas du tout pareil que de le voir à la télé, c'est pas pareil de voir le parcours, les mains, le sang sur les murs."

Jean-Marie Bigard a encore expliqué sur le plateau de l’émission qu’il avait réussi à faire le deuil de ce drame et de la mort de son père. Il a aussi précisé que l’homme qui l’avait tué s’était rendu et que lorsqu’il l’a vu dans le box des accusés, il avait réussi à lui pardonner. "Je sais pas d'où ça vient. Je suis à l'époque sûr et certain que comme il est repentant, c'est mieux de lui pardonner. Il ne pouvait pas me rendre mon père. Il y avait deux solutions, la haine, la colère, la détestation jusqu'à la fin de mes jours, ou de pardonner (...) J'ai retiré ça de moi, parce que ça aurait été terrible de traîner cette chose comme un boulet". "J'étais presque soulagé que mon père puisse rejoindre ma mère", a-t-il également ajouté.

Une belle leçon de courage et d’humanité de la part de l’humoriste qu’on a pu découvrir sous un autre jour.



 

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