L'armée israélienne a indiqué avoir mené vendredi des frappes contre une "infrastructure" au poste de Janta à la frontière syro-libanaise, qui servait à faire passer des armes au mouvement libanais Hezbollah.
Ces frappes surviennent un mois après l'entrée en vigueur d'une trêve fragile entre Israël et le Hezbollah, que les deux parties s'accusent mutuellement de violer.
Au Liban, l'agence officielle ANI a affirmé que les frappes avaient visé une région montagneuse de la Békaa, dans l'est du pays, près de la frontière syrienne.
"Les frappes font partie des efforts pour cibler les opérations de trafic d'armes depuis la Syrie vers le Liban et empêcher le Hezbollah de rétablir des routes de contrebande d'armes", a déclaré l'armée israélienne.
Celle-ci "continuera d'agir pour éliminer toute menace contre l'État d'Israël, conformément aux ententes de l'accord de cessez-le-feu", a-t-elle ajouté.
La trêve est entrée en vigueur le 27 novembre, environ deux mois après qu'Israël a intensifié sa campagne de bombardements et envoyé des troupes au Liban, à la suite de près d'un an d'échanges de tirs transfrontaliers initiés par le Hezbollah en soutien au Hamas palestinien, qu'une guerre oppose à Israël à Gaza.
En vertu de l'accord de cessez-le-feu, l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent se déployer dans le sud du Liban et l'armée israélienne s'en retirer sous 60 jours.
L'armée libanaise a accusé jeudi Israël de "violation de l'accord de cessez-le-feu en s'attaquant à la souveraineté du Liban et en détruisant des villes et villages du sud" du pays.
La Force intérimaire des Nations unies dans ce pays (Finul) a elle appelé "au retrait rapide" de l'armée israélienne du sud du Liban, frontalier du nord d'Israël.
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